Chère NAV CANADA,

La plupart d’entre nous ont déjà entendu parler du refus de plusieurs demandes de congé de soins et d’éducation d’âge préscolaire par NAV CANADA pour l’été qui approche à l’ACC de Montréal et à la tour de Saint-Hubert. En conséquence, les émotions sont vives dans toute la région du Saint-Laurent, et cela se produit à un moment où la frustration et le mécontentement sont déjà à des niveaux élevés à la suite d’autres récentes initiatives et décisions de gestion mal conçues.

Sans aucun doute, l’été prochain s’avérera être un défi de taille pour cette entreprise et pour son personnel, d’autant plus que la tension et le stress liés aux nombreuses heures supplémentaires en sous-effectif rattrapent clairement les gens. Cette tension et ce stress sont ressentis par les employés dans leur santé physique, mentale et émotionnelle et s’étendent au-delà d’eux, à leurs familles et amis. Presque tous les contrôleurs et employés opérationnels ont subi un impact négatif important sur leur bien-être social en raison d’années de pénurie de personnel qui ont abouti à la crise actuelle, plus aiguë. La rémunération des heures supplémentaires ne compensera jamais une mauvaise santé ou des années de temps perdu en famille. Ces coûts sont réels et durables. Ce simple fait est intuitivement reconnu par les contrôleurs et c’est pourquoi les récentes actions de la Société ont touché une telle sensibilité. Les contrôleurs aiment peut-être faire des heures supplémentaires, mais ils aiment leur famille et savent très bien que le temps perdu avec eux sera perdu à jamais.

Il s’agit d’un moment charnière pour Nav Canada : choisissez d’être aux côtés de vos employés, de respecter leurs droits, de soutenir leurs familles et de rester fidèle à vos propres valeurs, ou de succomber à de vieux instincts pour prendre des décisions désespérées à court terme qui s’éroderont et saper la capacité de cette entreprise non seulement à se redresser à long terme, mais aussi à véritablement commencer à construire une culture à laquelle il vaut la peine d’en faire partie. Les personnes d’abord, s’il vous plaît. Nos personnes. Vous ne pouvez pas simplement le dire, vous devez le montrer dans vos actions.

L’été, et même les années à venir, seront difficiles. Nous avons le choix : nous pouvons relever ce défi ensemble, en partenariat, en nous soutenant mutuellement lorsque des décisions difficiles doivent être prises, ou nous pouvons nous replier sur une prise de décision à court terme et dans son propre intérêt, ce qui nous nous a conduit là où nous sommes. Et si nous ne le faisons pas ensemble parce que c’est bien, faisons-le au moins parce que nous sommes assez intelligents pour reconnaître que cela n’a pas très bien fonctionné la dernière fois.

En toute sincérité,

Nick von Schoenberg                                                            Scott Loder

Président                                                                                Vice-président exécutif

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